Quotidiennement, nous inhalons 12 mètres cubes d'air en moyenne, et cela principalement dans les espaces clos - logement, bureaux, magasins, etc. - que nous fréquentons au moins 20 heurs sur 25. Or l'air intérieur que nous respirons est 10 à 100 fois plus pollué que l'air extérieur, dont nous nous méfions pourtant comme de la peste.
Nous avons pris conscience de cette pollution intérieur et cherchons à la réduire depuis peu de temps seulement. Deux grands types d'action ont été identifiées.
L'une - celle par laquelle il faut absolument commencer - consiste à choisir des matériaux non toxiques pour l'aménagement de son habita : peinture, solvants, revêtements du sol, meubles... il est aussi indispensable de choisir des produits d'entretien exempts de toute substance nocive.
L'autre, quand le "mal" est fait - c'est-à-dire qu'en toute bonne foi on a aménagé son logement avec des composés toxiques - est de disposer dans chaque pièces de la maison la plante dépolluante ad hoc, qui absorbera notamment les composés organique volatils (COV) néfastes.
Certes, l'habitat idéal n'existe pas : on possède forcément un ordinateur qui produit des ondes électromagnétiques, des amis fumeurs que l'on ne peut laisser dehors par -15°C pour qu'ils s'adonnent à leur vice, une chaudière qui émet du monoxyde de carbone, etc. Mais il est possible d'agir partiellement.
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