Pollution intérieure et santé

Nous sommes inégaux face à la pollution intérieure. Ainsi, les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes malades sont davantage vulnérables aux produits toxiques présents dans l'habitat.

 

Un conseil de bon sens est de limiter le plus possible le contact avec les polluants les plus agressifs et les plus dangereux. par exemple, évitez de séjourner dans une pièce fraîchement repeinte, en particulier si vous êtes enceinte ou fragile. Ou alors... remplissez-la de plantes dépolluantes.

Les enfants sont les plus exposés

Il convient avant tout de préserver les enfants, "en construction", donc plus fragiles que les adultes. Le fait de respirer de l'air pollué peut nuire au développement de leurs poumons et par conséquent à leur future capacité respiratoire.

Par ailleurs, ils sont plus proches du sol que les adultes et de ce fait plus exposés aux revêtement, qui regorgent souvent de substances toxiques, ainsi qu'aux différentes poussières, champignon et autres éléments allergisants, qui trouvent refuge dans la moquette, les interstices du plancher, le dallage, etc...

 

Enfin, comme chacun sait, les petits enfants aiment tout porter à la bouche: ainsi, les jouets en plastique contiennent des substances nocives qu'ils ingèrent sans que personne ne s'en alarme.  

La  croissance des pathologies

Ce n'est pas un hasard si le nombre de cancers a considérablement augmenté depuis 1980 et si ces cancers touchent des personnes de plus en plus jeunes. Certains spécialistes sont en effet persuadés que la pollution intérieure et l'utilisation de substances toxiques prétendument conçues pour améliorer la qualité de la vie et l'hygiène des habitats n'y sont pas étrangères. On assiste à un fort accroissement des allergies, des rhinites, allergiques et, plus généralement, d'une hypersensibilité à certains composants tels que les produits ménagers, les cosmétiques et les insecticides. 

 

On constate aussi une augmentation du nombre de personnes atteintes des maladies d'Alzheimer et de Parkinson, qui ne résulte pas uniquement du vieillissement de la population.

 

Certains bâtiments sont tellement toxiques qu'ils peuvent entraîner chez leurs occupants une combinaison de pathologies (voir Le syndrome des bâtiments malsains ci-dessous).

 

Sans aller jusqu'à ces extrémités, les composés organiques volatils, comme le formaldéhyde ou le benzène , sont des substances invisibles dont regorgent les habitations contemporaines et qui polluent l'environnement intérieur de façon insidieuse. Nous verrons où on les trouve et comment les éradiquer.

 

Généralement, on absorbe les COV par voie respiratoire. Une exposition ponctuelle et massive est facile à diagnostiquer ; en revanche, une intoxication chronique et à petites doses peut provoquer une irritation des muqueuses, des allergies respiratoires, une fatigue persistante... Dans les cas les plus graves peuvent apparaître des troubles des reins, de l'appareil digestif, du foie, du coeur, etc.

 

Les polluants de l'air sont également responsables d'un autre méfait, et non des moindres, car ils s'attaquent à la fertilité masculine : ils entraîneraient une diminution de la sécrétion des spermatozoïdes par les testicules. Par ailleurs, certains produits comme le pentachlorophénol s'avèrent toxiques pour l'enfant à naître. Enfin, les phtalates ne valent guère mieux : ils seraient nocifs pour le foie, les reins et les glandes endocrines.

 

A la lumière de ces connaissances, on a le choix entre fermer les yeux sur les dangers de notre environnement intérieur ou prendre le taureau par les cornes et accueillir chez soi des plantes qui, réparties aux bons endroits de la maison, assureront une atmosphère plus saine.

 

Le syndrome des bâtiments malsains

Plusieurs maladies réunies sous l’appellation de "syndrome des bâtiments malsains" sont liées à la pollution de nos locaux. Comme l'expression l'indique, ce syndrome est causé par la présence de substances toxiques dans les bâtiments en question. Il se définit par l'association de différents symptômes : fatigue, gêne et écoulements oculaires, assèchement de la peau et de la gorge, gêne respiratoire, étourdissement, oppression, éternuements. Ces pathologies sont provoquées par des moisissures, des bactéries et d' autres organisme, qui sont apparus dans un bâtiment peu sain et se sont transmis à ses occupants. Dans le pire des cas, on peut contracter une légionellose. La climatisation serait aussi un facteur d'apparition du syndrome des bâtiments malsains.

 

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