En France, c'est le botaniste Patrick Blanc qui à inventé le premier système recréant ces condition ( voir l'article : L'homme qui transforme les murs en jardin ). Depuis, d'autres techniques se sont fait jour, déclinant la végétalisation des parois sous de nombreuses formes. On note d'ailleurs une certaine bataille technologique entre fabricants. Toutes ont pour moteur le formidable engouement que les créations de Patrick Blanc ont déclenché. Elles prennent leurs racines dans un courant architectural ancien, mariant intimement le végétal au bâti. Les essais ont été nombreux, mais il semble que la technique et les goûts se soient alliés pour de bon. On doit donc s'attendre à davantage de verdure sur les façades dans les années à venir.
Outre l'intérêt purement esthétique qui vise à convertir une surface sèche en composition végétal, cette technique a aussi des avantages environnementaux sur le bâtiment. La toison végétal joue le rôle d'isolant ( pas complètement efficace mais significatif ), en hiver mais surtout en été. La végétation évaporant, été transforme l'eau liquide en vapeur grâce à l’énergie qu'elle reçoit. Ainsi une surface végétale sera toujours plus fraîche qu'une surface sèche. Et même si cela n'est pas proprement parler écologique, une façade végétale atténue beaucoup le bruit dit directif ( celui issu de la circulation ).
Il est intéressant de noter la spécificité de l' approche française, très axée sur l'aspect esthétique de la végétalisation et non pas sur son aspect utilitaire. La situation est différente outre-Atlantique. Cette façon de végétaliser a pour but principal d' épurer l'air, plutôt que d'orner un bâti.
Vincent Fack
Source: Jean Michel Groult, "Créer un mur végétal en intérieur & en extérieur", ULMER 2008
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